Contrairement à ce que vous pensez, plus de trafic ne se traduit pas forcement par plus de vente ou de leads.
Ce qu’il vous faut, c’est une stratégie d’optimisation du taux de conversion (CRO) pour tirer le meilleur parti de ce trafic dont vous disposez déjà.
Dans cet article ou plutôt guide vu le niveau de détails, on va plonger dans les fondamentaux théoriques du CRO (Conversion Rate Optimisation) et explorer les meilleures pratiques pour les expériences web, tout en passant en revue une ribambelle d’idées de croissance testées et éprouvées.
Ce guide va vous donner tous les outils nécessaires pour doubler, voire tripler, votre taux de conversion.
Que vous soyez entrepreneur, marketeur ou spécialiste SEO, votre site web ou landing page est la colonne vertébrale de votre présence digitale, et ne pas s’intéresser à l’optimisation du taux de conversion, c’est comme sauter dans un trampoline en béton : il vaut mieux y réfléchir à deux fois.
Alors, assez de blabla d’introduction – prenez votre en-cas préféré, un carnet, et allons-y !
Terminologie de Base – Optimisation du Taux de Conversion
Commençons déjà par les concepts théoriques de base que vous croiserez sur votre chemin.
Types de Tests :
Faire des expériences de CRO, c’est un peu comme un buffet à volonté – on peut choisir de grignoter des petits détails ou, au contraire, faire une refonte totale de sa page.
Voyons rapidement les différents types de tests et comment ils peuvent répondre à vos besoins.
Test A/B :
Comme son nom l’indique, les tests A/B tournent autour de la modification d’une seule variable et de la comparaison avec la version originale.
Prenons un exemple simple : changer la couleur d’un bouton de bleu à rouge. Ou Simplement changer le texte du bouton.
Note :
Tous les autres éléments doivent rester identiques. Si vous décidez de tester plusieurs choses en même temps, c’est un peu comme faire un plat avec trop d’assaisonnements – vous ne saurez jamais quel ingrédient a vraiment fait la différence
Test Multivarié
Imaginez que le test multivarié, c’est comme un bon vieux A/B, mais avec un zeste de folie : on teste plusieurs variables à la fois !
Prenons un exemple simple. Si vous changez la couleur de votre appel à l’action (CTA) et l’image de l’entête, bam ! Vous obtenez quatre variations à comparer :
- Nouveau CTA + Image Originale
- CTA Original + Image Originale
- CTA Original + Nouvelle Image
- Nouveau CTA + Nouvelle Image
Alors oui, les tests multivariés sont super efficaces, mais ils exigent plus de données. Il vous faudra un peu de patience pour atteindre des résultats statistiquement significatifs.
Split Test
Qu’est-ce que le split testing ?
Imaginez que vous envoyez votre trafic sur deux pages différentes : chaque page a 50% de chance de gagner. Parfait pour comparer une page d’accueil classique à une landing page bien ciblée.
Personnalisation
En gros, c’est un peu comme faire un costume sur mesure pour un client ou prospect dans ce cas. Vous pouvez adapter n’importe quoi, depuis le wording jusqu’à la conception entière de la page. Une page de destination ou landing page personnalisée est particulièrement efficace dans les situations suivantes :
- Vous proposez une offre promotionnelle qui résonne avec un sous-groupe spécifique.
- Vous diffusez des annonces Google et voulez que vos titres et sous-titres s’alignent parfaitement avec les requêtes de recherche des utilisateurs.
- Vous devez ajuster votre message pour différentes segments d’utilisateurs.
Pour mettre en place une version personnalisée, vous pouvez opter pour un test A/B ou un split test, selon les variables que vous souhaitez explorer.
Types de données visuelles
En dehors de l’analyse des KPI que tu te farcis comme une bonne vieille pizza froide, les données visuelles peuvent te révéler des motifs de comportement utilisateur vraiment intéressants.
Heatmaps
Les heatmaps te montrent les endroits où les utilisateurs passent le plus de temps à fixer… ou à faire cliqueter leurs souris comme s’ils jouaient à un jeu vidéo. C’est super utile lorsque tu évalues la mise en page ou l’interface utilisateur – tu peux voir comment les visiteurs naviguent sur ta page et quels éléments attirent leur attention comme un aimant sur des clous !
Scroll maps
Comme leur nom l’indique, ces cartes te montrent jusqu’où tes utilisateurs se laissent emporter en déroulant ta page d’atterrissage. Pratique si tu veux juger de l’ordre de tes sections (selon leur impact potentiel) ou de la disposition de ta page.
Tips: la plupart des gens ne scrollent pas jusqu’au pied de page, donc utilise ces cartes pour découvrir comment ton public s’aventure sur ton site.
Enregistrements de sessions
C’est une technique dont on peut débattre éthiquement (avec un café et un bon gâteau, c’est encore mieux), mais elle offre des aperçus précieux.
Tu peux enregistrer la session de navigation entière de ton audience et observer toutes leurs actions. Combien de temps ils mettent à remplir un formulaire, combien de boutons ils pressent, jusqu’où ils scrollent, et tout le tralala.
L’avantage, c’est que tu as une vue d’ensemble du parcours utilisateur, comme une caméra de surveillance d’un film d’horreur – mais sans les cris.
Le revers de la médaille, c’est que chaque enregistrement sera unique, et passer ta vie à les visionner pourrait te faire regretter d’avoir choisi cette carrière !
En plus, ces enregistrements sont alimentés par un JavaScript lourd, ce qui peut ralentir ta page comme un éléphant sur un trampoline.
Utilise cette technique pour analyser des expériences à petite échelle ou pour faire jaillir des idées. Parce qu’au fond, qui n’aime pas réfléchir à de nouvelles façons de surpasser les défis business en profitant de chaque donnée qui passe ?
Types de conversions
Alors, parlons des conversions, on les divise généralement en deux grandes catégories :
Hard conversion (Conversions dures)
les conversions dures, ce sont les achats, les réservations de session ou toute autre action qui propulse votre succès marketing directement vers les étoiles.
Soft Conversion (Conversions légère)
Et puis, il y a les conversions douces ou légères. Elles tournent autour de l’engagement et de l’intention des utilisateurs, comme le début d’un processus de paiement, le fait de consulter une page de tarifs, d’ajouter des articles au panier, ou de télécharger votre freebie en échange d’un e-mail. Ces conversions, nécessitent une automation en place pour transformer cette audience en clients payants !
Vous pouvez (et vous devriez) optimiser les deux types de conversions, mais concentrez vos efforts sur celui qui correspond le mieux à votre secteur. Parfois, il vaut mieux être un aigle qui chasse une proie spécifique plutôt qu’un pigeon qui picore tout ce qui se présente !
Autres méthodes de recherche
Sondages sur le site web
Vous pouvez obtenir des retours d’utilisateurs réels sans devenir un expert en analytics.
Parfois, le meilleur moyen de connaître les pensées de votre public, c’est tout simplement de les demander !
Beaucoup de sites affichent un petit formulaire de feedback dans un coin, tandis que d’autres montrent le formulaire après qu’un utilisateur ait réalisé une action (comme utiliser le chat en direct ou soumettre une demande).
Dans tous les cas, gardez votre formulaire aussi simple et intuitif que possible. Idéalement, limitez-vous à 1 ou 2 questions au maximum. Utilisez des mots simples, des emojis – parce que qui n’aime pas une petite dose de fun, n’est-ce pas ? 😄
Veillez cependant à éviter les questions ouvertes qui peuvent donner l’impression de nécessiter un essai dissertation ; parce que, soyons honnêtes, personne n’a vraiment le temps pour ça !
Gardez à l’esprit que seule une fraction de votre audience prendra la peine de vous donner un retour, et il est probable que vos réponses aux sondages soient largement biaisées vers les avis négatifs.
En toute vérité, la plupart des gens ayant une impression positive de votre site ignoreront la section de feedback.
Interviews & groupes de discussion
Si vous êtes à la recherche d’un feedback approfondi sur votre site, les interviews et les groupes de discussion peuvent être votre arme secrète.
Plutôt que de laisser le destin décider, recrutez des participants parmi vos clients ou des experts du secteur, et prenez contact avec eux.
Et si vous souhaitez motiver plus de gens à vous aider, n’hésitez pas à offrir des petites incitations, comme des cartes-cadeaux ou des remises sur vos produits ou services. Après tout, qui pourrait résister à une bonne affaire ? C’est un peu comme offrir un bonbon à un enfant – vous savez qu’ils reviendront encore et encore pour en réclamer davantage !
Variables à Tester Pour Optimiser le Taux de Conversion
En théorie, tu pourrais tester n’importe quel élément de ton site web. Mais soyons réalistes, la plupart des pages d’atterrissage partagent la même anatomie.
Je te parle plus de comment créer une landing page qui convertit dans cet épisode du podcast Predictable Growth
Voyons donc quels éléments de page sont à tester régulièrement dans notre quête effrénée pour transformer les visiteurs en clients.
Mise en Page
Quand les gens surfent sur le web, ils passent en moyenne 7 secondes à jeter un coup d’œil à un site. Si ta page est plus confuse qu’un plat de spaghetti sans sauce, tu peux être sûr qu’ils fileront à toute vitesse. Il est donc crucial de présenter ton offre de manière à ce qu’elle soit aussi facile à digérer qu’une tartine au Nutella.
Pour commencer, jeter un œil à la mise en page de ta section héro est essentiel. Est-ce en forme de pyramide, une colonne unique, ou deux colonnes ?
Il n’y a pas de recette miracle ici, chaque cas est unique ! Mais c’est quelque chose que tu dois tester dès le début de ton aventure.
Menu de Navigation
Comme tu le sais probablement, tes pages d’atterrissage (landing page ou page de destination) ne devraient même pas avoir de menu de navigation.
Pourquoi?
Parce que ces pages sont conçues pour pousser les prospects à prendre une action précise. Chaque lien superflu est comme un bruit de fond lors d’un concert – ça disperse l’attention et empêche d’atteindre l’objectif.
Cela dit, tu peux toujours utiliser ta section d’en-tête pour des expériences de croissance.
Pense par exemple à ajouter un CTA secondaire, des preuves sociales, ou un texte d’appui. Dans ce cas, il est préférable de positionner ton en-tête en « fixe » (de cette manière, la section restera toujours en haut de la page, même si un utilisateur fait défiler jusqu’au pied de page).
Titre (H1)
C’est la première chose que l’utilisateur va lire. Ton titre doit être puissant et captivant, au point d’attirer l’attention comme un magnet à clics. Teste plusieurs titres pour voir lequel fait chavirer les cœurs (ou les esprits) de ton public cible.
Voici quelques bonnes pratiques à garder à l’esprit :
- Communique un bénéfice clair – ne cherche pas à faire un fourre-tout de toutes tes propositions de valeur en une seule phrase. Concentre-toi sur ce que tu fais de mieux.
- Évite le jargon ou les mots à la mode – reste sur un langage simple et quotidien que tout le monde comprend.
- Garde ton titre court – il n’y a pas de recette infaillible ici, mais essaie de condenser ton titre en 2-3 lignes de texte.
Texte Principal
En matière de contenu, les titres font souvent la plus grande différence. Cela dit, les gens auront toujours tendance à survoler ton texte, donc ton écrit d’appui (sous-titre) doit également être aussi accrocheur qu’un bon film à suspense.
Rappelle-toi que chaque mot compte, chaque phrase doit inciter à l’action. Si tu arrives à faire passer ton message avec clarté tout en gardant une touche d’authenticité et d’humour, tu es sur la bonne voie !
Boutons d’Appel à l’Action
Sans surprise, vos boutons d’appel à l’action (CTA – Call To Action) sont cruciaux pour votre taux de conversion. Vous voulez que votre bouton CTA soit à la fois accrocheur et simple.
Au-delà d’expérimenter avec le texte du bouton, pensez aussi à tester différentes couleurs et formes (mais ne vous laissez pas emporter, restez fidèle à votre identité de marque). Voici quelques astuces pour faire briller vos boutons comme un diamant dans un tas de charbon :
- Texte cohérent : Si vous avez plusieurs instances du même appel à l’action, utilisez le même texte à l’intérieur de votre bouton. Pas besoin de jouer à cache-cache avec vos clients, la clarté avant tout !
- Poids visuel : Faites en sorte que votre bouton se démarque des autres éléments en utilisant une couleur d’accent accrocheuse et des indices visuels supplémentaires. Imaginez votre bouton comme le héros de votre page, pas un figurant.
- Police simple : Ne vous lancez pas dans des polices trop fantaisistes ! Optez pour une police sans serif facile à lire. Pensez à votre bouton comme au t-shirt noir de votre garde-robe : c’est intemporel et efficace.
- Espacement généreux autour du bouton : Offrez à vos boutons CTA suffisamment d’espace pour respirer. Ne les collez pas trop près des autres éléments de la page, sinon ils risquent de se sentir à l’étroit et malheureux.
- CTA au-dessus de la ligne de flottaison : Placez toujours un bouton CTA dans votre section héro, car c’est généralement là que vous obtiendrez la majorité de votre taux de clics (CTR).
- Un seul CTA par section : Évitez que vos appels à l’action se battent pour attirer l’attention. Assurez-vous qu’un seul bouton est visible dans le champ de vision de l’utilisateur. Pensez à ça comme à une réunion familiale : trop de gens peuvent rendre la situation chaotique.
Imagerie
Le contenu visuel attire inévitablement plus d’attention que le texte. Malheureusement, trop souvent, les marketers/entrepreneurs jouent à chercher des photos génériques ou des vecteurs qui ne sont pas vraiment en phase avec le produit qu’ils vendent.
La plupart de ces visuels n’ont même pas été conçus pour convertir au départ. C’est un peu comme la cuisine de certains restaurants : même si le plat a l’air appétissant, on sait que ce n’est pas fait maison.
Il serait préférable de transmettre les avantages de votre produit ou service à travers une image originale. Cela peut inclure des avantages émotionnels (par exemple, montrer comment les gens interagissent avec votre marque) ou des avantages intellectuels (par exemple, intégrer vos propositions de valeur clés dans l’image). L’authenticité, est la clé !
Lorsque vous testez, plutôt que d’essayer de changer toutes les images de votre site Web en une seule fois, concentrez-vous sur des visuels différents dans votre section héro. Une fois que vous obtenez des résultats (qui, espérons-le, seront aussi éclatants qu’un feu d’artifice), appliquez la même approche à toutes les autres sections, si besoin.
Vidéo
Laisse-moi te dire un truc, dans le monde du marketing, la vidéo, c’est comme du poisson sur du thiep – ça améliore tout !
Mais attendez, ne vous précipitez pas pour commander une vidéo sur Fiverr, en espérant qu’un template fait par un élève de CM2 fera l’affaire.
Spoiler alert : ça risque de donner un résultat… comment dire… pas folichon. On parle de faire briller votre produit, pas de le cacher sous une couche de mayonnaise visuelle !
Si tu as un produit que tu veux mettre en avant, ne fais pas l’économie et investis dans une production vidéo de qualité. Ce n’est pas juste une question d’esthétique ; des outils comme Vidyard ou Wistia te permettent d’ajouter des liens et des appels à l’action directement dans tes vidéos. Crois-moi, c’est un terrain à explorer si tu veux vraiment tirer le meilleur parti de ton entonnoir de vente.
Preuve sociale
Savais-tu que la preuve sociale, c’est le saint Graal du marketing ? C’est comme avoir un ami qui dit que le restaurant où tu as envie d’aller est incroyable.
Les témoignages, les badges, les étoiles, et même le fameux score NPS : tout ça, c’est de l’or en barre. N’hésite pas à tester différents formats pour voir ce qui fait réagir ton public.
Formulaires
Que tu offres une démo ou un lead magnet, tu vas sûrement avoir un formulaire sur ta page. Joue avec le nombre de champs, la manière dont tu les formules, et le design global.
Le but ? Trouver ce qui convertit le mieux et faire exploser ton taux de réponse !
Bonnes pratiques générales :
- Opte pour un design à une colonne : C’est plus agréable pour les yeux et mieux adapté aux mobiles dès le départ.
- Indique les champs optionnels : Si certains champs ne sont pas obligatoires, n’hésite pas à ajouter “(optionnel)” à la fin de l’étiquette. Les astérisques, on peut les rater facilement !
- Utilise des espaces réservés : Ajoute un texte clair dans chaque champ pertinent pour guider tes utilisateurs.
- Limite les champs à « texte libre » : Plutôt que de poser des questions ouvertes, propose un petit menu d’options à choisir. C’est bien plus simple grâce aux listes déroulantes ou aux boutons radio.
- Adopte le captcha invisible : La plupart des sites utilisent le service reCAPTCHA de Google pour filtrer le trafic des robots. C’est bien, mais ne fais pas subir à tes utilisateurs la torture de deviner si c’est un ‘O’ ou un ‘0’. Grâce au captcha invisible, tout se passe en arrière-plan, et ça rend le parcours de ton audience beaucoup plus fluide.
La Trousse Technologique
Explorons maintenant les outils dont vous pourriez avoir besoin pour optimiser vos taux de conversion.
Certains sont clairement indispensables, tandis que d’autres sont seulement agréables à avoir, selon votre périple d’expérimentation.
Alors, prenez un moment pour comparer toutes les options, car mettre à jour votre pile technologique à l’avenir pourrait être aussi compliqué qu’un casse-tête sans image !
Outils de Test A/B (indispensable)
Comme vous l’avez probablement deviné, il vous faudra un outil pour réaliser des tests sur votre site web. Si vous êtes développeur, vous pouvez toujours lancer vos expériences avec du code personnalisé, mais soyons honnêtes, c’est aussi amusant que de regarder la peinture sécher !
Google Optimize était un outil gratuit plutôt decent, mais comme Google décide de le mettre aux oubliettes, il est temps de voir quelles autres options s’offrent à nous.
La plupart de ces outils proposent une version d’essai ou une version gratuite avec des fonctionnalités limitées.
Au-delà de ça, toutes les plateformes de tunnel de vente ont par défaut cette fonctionnalité.
Voici une liste des logiciels de test A/B les plus populaires.
Liste des outils : VWO, Optimizely, Crazy Egg
Quand vous choisissez une application pour vos expériences, posez-vous les bonnes questions :
- Est-ce qu’il dispose d’un éditeur visuel simple à utiliser ?
- Combien de métriques, d’événements, et de conditions pouvez-vous suivre ?
- Avez-vous suffisamment de filtres pour cibler des segments spécifiques de votre audience ?
- Propose-t-il les intégrations dont vous avez besoin (par exemple, Google Analytics, HubSpot, etc) ?
Outil d’Analyses Visuelles (agréable à avoir)
En plus d’analyser des chiffres durs, vous voudrez peut-être explorer toutes sortes de données visuelles pour analyser ou imaginer des expériences sur votre site.
Ces données incluent, mais ne se limitent pas à, des heatmaps, des scroll maps et des enregistrements de visiteurs. Certains logiciels, comme VWO, intègrent ces fonctionnalités, tandis que d’autres non. Par conséquent, vous aurez souvent besoin d’un outil dédié.
Un des outils les plus populaires dans cette catégorie est Hotjar.
L’interface utilisateur est très simple à naviguer, et l’installation peut se faire en cinq minutes, même si vous pourriez avoir besoin d’un café supplémentaire pour rester concentré.
Toutefois, leur plan gratuit est particulièrement limité, vous devrez donc probablement faire chauffer votre carte de crédit pour en tirer le maximum !
Une alternative gratuite à Hotjar est Microsoft Clarity. C’est un excellent choix si vous voulez économiser quelques euros, car il regorge plus ou moins des mêmes fonctionnalités. Il manque certaines intégrations marketing, mais encore une fois, c’est une évidence si vous avez un budget serré.
Constructeur de Landing Page (agréable à avoir)
Encore une fois, ceci est optionnel, mais si vous créez beaucoup de pages de destination, un outil dédié pourrait simplifier l’édition et le test de vos designs.
Il existe de nombreux constructeurs de pages excellents sur le marché, mais la plupart des marketeurs choisissent souvent entre Systeme IO, Clickfunnels, Instapage, Unbounce ou LeadPages.
Pour ma part, j’utilise Système IO et maintenant Cloudfunnels (pas des plus avancés – mais une plus grande liberté avec les codes personnalisés), mais tous ces outils mentionnés possèdent une interface facile à utiliser, des intégrations utiles, et bien sûr, des caractéristiques de test.
Alors, prenez votre temps, explorez.
CRM : Pas Obligatoire, Mais Oh Quelle Richesse !
Alors, écoutez bien, vous n’avez pas nécessairement besoin d’un CRM pour piloter vos expériences web, mais si vous en avez un, croyez-moi, vos données vont valser comme jamais.
La plupart des outils d’optimisation se concentrent sur l’analyse du trafic, mais la qualité des leads et la taille des contrats sont particulièrement cruciales pour nous.
Prenons VWO, par exemple. Il s’intègre parfaitement avec HubSpot. Ce qui veut dire que chaque fois qu’un contact est ajouté à votre CRM, il est stocké avec un identifiant bien particulier, comme un VIP dans une soirée exclusive.
Vous pourrez ainsi vérifier si votre expérience a eu un impact sur des métriques que vous n’auriez jamais mesurées autrement. Pas mal, hein ?
Pour les amateurs des grands noms, Salesforce et HubSpot sont en effet bien intégrés, mais attention ! Préparez-vous à débourser une petite fortune.
Si vous optez pour un CRM moins connu, attendez-vous à plonger dans l’intégration vous-même, armé seulement de votre API et de webhooks. Alors, avant de vous lancer, faites une analyse coûts-bénéfices. Bien sûr, si vous avez vraiment besoin de cette fonction.
Tips: Go High Level, HubSpot, sont en soit des outils tout en un (c’est à dire que vous avez la possibilité de gérer vos landing page, vos emails, SMS, Clients, etc. en un seul endroit et éviter de jongler avec des dizaines d’outils différents.)
Outils de Recherche Qualitative : Parfois, il Faut Écouter
Lancer une expérience sur votre site web n’est pas toujours faisable ou même souhaitable. Si vous cherchez juste à recueillir des opinions sur votre design et votre proposition de valeur – un retour bien en dehors des conversions – vous allez certainement pencher vers des méthodes de recherche qualitative, comme des interviews ou des groupes de discussion.
Soyons honnêtes : si votre site n’a pas le trafic suffisant, il se pourrait que vos données de conversion ne vous donnent pas d’indices significatifs pour chaque expérience de CRO que vous réalisez. Dans ce cas, pourquoi ne pas jeter un œil aux outils de recherche qualitative ?
Ces petites merveilles dénichent des personnes correspondant à votre client idéal prêtes à partager leurs pensées. Attention cependant, une fois un intermédiaire impliqué, ça devient souvent payant. Mais bon, on ne fait pas d’omelettes sans casser quelques œufs !
Enrichissement de Données : Un Monde à Explorer
En gros, plusieurs outils sur le marché disposent de jeux de données gigantesques qui vous aident à identifier des informations utilisateur à partir d’une simple visite sur votre site. Un vrai coup de pouce, surtout sur les marchés à longue cycle de vente.
Prenons l’exemple de Clearbit. Non seulement il conserve les informations dans votre CRM, mais il vous permet aussi de connecter vos ensembles de données à votre technologie existante, tout en personnalisant les expériences utilisateurs en temps réel.
P’tite note, Clearbit fait désormais partit de HubSpot.
Imaginez des champs de formulaire spécifiques, des pages de destination dynamiques, et des boutons d’appel à l’action hyper personnalisés. Wow, comme un bon café du matin, ça réveille !
Autres Outils à Considérer : Albacross, Leadfeeder, Leadinfo
Quelques petites notes à garder en tête :
- Les outils d’enrichissement de données sont souvent très onéreux. Alors, petits entrepreneurs, pensez-y à deux fois avant de faire claquer la carte.
- N’oubliez pas de faire vos devoirs ! Assurez-vous que l’outil de votre choix respecte toutes les réglementations locales (GDPR et CCPA, je vous regarde).
Mettre les Bases de Votre Première Expérimentation CRO
Tout va comme sur des roulettes ! À ce stade, vous avez déjà une bonne idée de la théorie de base et de plusieurs outils marketing qui peuvent vous aider à optimiser vos taux de conversion.
Alors, il est temps de poser les fondations de votre première expérience d’optimisation de taux de conversion (CRO).
Trouver des Idées d’Expérimentation
Le premier pas (et souvent le plus corsé) consiste à dénicher une idée solide pour un test A/B.
Heureusement, ce n’est pas si compliqué de se laisser inspirer.
Voici quelques techniques d’idéation efficaces que vous pouvez intégrer dans votre routine :
- Ce guide vous fourni 10 idées d’optimisation de votre taux de conversion efficaces les unes que les autres – Vous pouvez en découvrir 30 autres dans cet article. Certes, il est un peu partiel, mais c’est un excellent point de départ !
- Jetez un œil aux sites web de vos concurrents. Laissez-vous séduire par leur design, leur mise en page ou leur message, et testez cette idée sur votre propre site.
- Si aucun de vos concurrents ne fait vibrer votre inspiration, explorez d’autres secteurs. Commencez par des sites marketing bien connus, car certains d’entre eux sont déjà optimisés pour les conversions.
- Enfin, vous pouvez faire des recherches en ligne ou demander à chatGPT de générer des idées pour vous. Vous tomberez sur beaucoup de choses que vous avez déjà croisées, mais qui sait, vous pourriez aussi découvrir quelque chose de frais !
Classez vos Idées
Imaginons que vous ayez une liste d’idées en béton pour vos expérimentations de croissance. À vous de les prioriser et de les classer.
L’un des framework les plus utilisés par les spécialistes de la croissance s’appelle « ICE ».
Cela signifie :
- Impact – Quelle valeur prévoyez-vous de tirer de cette expérience ?
- Confiance – À quel point êtes-vous sûr que l’expérience sera un succès ?
- Facilité (Ease) – Combien de temps et de ressources cela vous prendra-t-il pour lancer l’expérience ?
Il vous suffit de noter chaque idée sur chacun de ces points (de 1 à 5) et de diviser le total par 3 pour obtenir la moyenne. Ensuite, commencez par vos idées qui obtiennent les meilleurs scores, et donc, le plus grand potentiel.
Note :
Ces frameworks sont particulièrement utiles lorsque vous travaillez en équipe. Si vous êtes un entrepreneur solo, faites confiance à votre instinct, c’est votre meilleur allié pour naviguer sur cette mer parfois tumultueuse du marketing
Définir votre objectif de conversion
Alors, quel est votre but ? Obtenir plus de téléchargements, augmenter le temps passé sur une page, ou peut-être réduire votre taux de rebond ?
Assurez-vous que chaque expérience que vous lancez a un objectif clair et mesurable derrière elle.
Pensez-y comme un GPS pour votre marketing : sans destination précise, vous risquez de circuler en rond comme un poulet sans tête !
Tout en cherchant à optimiser pour une conversion spécifique, n’oubliez pas de garder un œil sur les métriques secondaires importantes en arrière-plan.
C’est vital, parce que, par exemple, votre test A/B pourrait transformer votre taux de clics en superstar des palmarès, mais pendant ce temps, votre taux d’inscriptions pourrait faire un plongeon digne d’un plongeur olympique.
Donc, restez vigilant sur les conversions post-clic lorsque vous peaufinez vos boutons d’appel à l’action.
Définir le succès
Maintenant que vous avez un objectif en tête, faisons en sorte qu’il soit mesurable !
D’abord, regardez vos données actuelles et tentez de faire une estimation bien informée.
Quel est votre taux de conversion actuel, et quel pourrait être le prochain palier réaliste ?
Supposons que votre taux soit de 1%.
Passer à 1,5% signifie une augmentation de 150%.
Pensez-vous pouvoir y arriver avec une seule expérience ?
Peut-être, mais ne vous enflammez pas trop – après tout, l’optimisation des taux de conversion (CRO pour les intimes) est un marathon, pas un sprint.
Si vous n’avez pas de données disponibles ou si vous ne pouvez pas déterminer ce qui est un succès ou un échec, essayez de comparer vos performances avec les normes de l’industrie.
Formuler une hypothèse
Vous avez déniché une idée à tester, une métrique à affiner, et quelques benchmarks sur lesquels vous appuyer.
Il est temps de rassembler tout ça et de formuler une hypothèse.
Prenons un exemple pour la route :
- je pense qu’augmenter la taille du bouton d’appel à l’action dans notre section héro va améliorer notre taux d’inscription.
- J’attends une différence d’environ 15%.
Contrairement à l’idée vagabonde que vous avez en tête, une hypothèse est une prédiction spécifique et documentée que vous voulez mettre à l’essai.
Petite note en passant : si vous testez plusieurs variables en même temps, il peut être utile de dessiner un modèle conceptuel. Cela vous permettra de capturer toutes les relations possibles entre ces variables comme une toile d’araignée, mais bien plus organisée, évidemment.
Assurer la validité des expérimentations
Avant de te lancer dans ton premier essai, sois bien conscient qu’il y a des dangers cachés dans la jungle du CRO que beaucoup de marketeurs ignorent royalement.
Tu sais, comme les serpents venimeux qui attendent patiemment sous une feuille : trompeurs et prêts à frapper !
Choisis un segment d’audience
Commence par te demander quel segment de ton audience mérite ton attention. Certaines expérimentations sont aussi génériques qu’un café du coin, alors que d’autres sont plus délicates.
Voici quelques options de segmentation à considérer :
- Canaux publicitaires spécifiques (Facebook, Google, LinkedIn, etc.)
- Sources de renvoi
- Statut CRM (lead, client)
- Statut ICP – Ideal Customer Profile (correspond à ton client idéal ou pas)
- Étape de l’entonnoir marketing (BOFU, MOFU, TOFU)
- Localisations spécifiques (géographiques)
- Activité de l’utilisateur (vues de pages, événements complétés, téléchargements, etc.)
- Appareils (PC, mobile, tablette)
Réduire la marge d’erreur
La recherche parfaite n’existe pas, mais tu peux tenter de minimiser ta marge d’erreur de la manière suivante :
- Teste des éléments qui importent vraiment
Sois pragmatique en matière d’implémentation. Assure-toi de tester une variable qui a un impact, pas quelque chose de trop insignifiant. Si ta variable est trop facile à louper, tu augmentes les chances que toute différence observée soit aléatoire, comme une pièce de monnaie qui tombe en équilibre sur sa tranche. T’imagines ?
- Garde tes variantes à l’œil
N’essaie pas de tester des variantes qui se ressemblent trop (par exemple, des nuances très proches de la même couleur). Trop de variations peuvent te mener à des faux positifs. Alors, reste simple ! - Divise ton trafic de façon équitable
C’est assez simple : essaye de garder les échantillons de tes variations A et B à taille égale. La plupart des outils te laissent contrôler la manière dont tu veux diviser le trafic (par exemple, 50/50, 80/20, 60/40, etc.).
Rares sont les cas où tu devrais ajuster ces proportions, donc reste sur du 50/50, qui est souvent l’option par défaut.
- Exclus le trafic interne des cibles d’expérimentation
Tu as probablement un filtre Google Analytics qui exclut le trafic interne selon une liste d’adresses IP ? Parfait, il te suffit de le réutiliser. - Assure-toi que ton événement de conversion se déclenche une seule fois par session
La plupart des gens suivent leurs achats ou inscriptions via une page de remerciement ou une soumission de formulaire. Imaginons que tu te sois converti, puis que tu recharges la page de remerciement. Ça pourrait compter comme deux conversions au lieu d’une. La magie noir, je te le dis ! - Garde tes variantes et paramètres intactes pendant le test
Si ton test roule sans accroc, ne fais pas de changements (If it work, don’t touch it)! Les ajustements pourraient fausser les résultats et t’amener à des conclusions erronées. Si tu te rends compte que tu as oublié quelque chose, soit tu laisses le test se dérouler, soit tu le mets en pause et le relances plus tard.
Un petit conseil : ne sois pas comme ce type qui insiste pour changer de recette en plein gâteau !
Assurez-vous que vos utilisateurs ne se rendent pas compte qu’ils font partie de l’expérience
Vous chargez une page web et, en une seconde ou deux, vous remarquez que le texte ou la couleur du CTA a changé. Une décision créative, peut-être ? Probablement, mais bien souvent, c’est juste un marqueter qui a oublié de vérifier son bazar.
Parfois, votre outil ou votre extrait de code peut se charger de manière asynchrone (après que le contenu principal soit chargé), et croyez-moi, c’est comme servir une pizza froide à votre client – pas très engageant pour l’expérience utilisateur, ni pour votre test d’ailleurs.
Si les utilisateurs voient un élément changé après le chargement de la page, ça peut influencer leur perception, que ce soit en bien ou en mal. En gros, cela signifie que le résultat de votre expérience ne sera pas valide. Vous introduisez un élément de surprise qui pourrait faire toute la différence.
En clair : assurez-vous que la variation A ou B soit pré-sélectionnée avant le chargement de la page !
Et bien sûr, évitez les problèmes de cache. Si un utilisateur revient sur votre site une heure plus tard, il doit encore voir la variante initiale qu’il a vue avant.
Montrer plusieurs variations de la même page à un utilisateur peut également fausser la validité de vos résultats. On ne veut pas que votre site ressemble à un carnaval de variations, n’est-ce pas ?
Exécutez votre expérience dans un environnement isolé
Comme je l’ai mentionné précédemment, de nombreux facteurs qui impactent les taux de conversion peuvent être hors de votre contrôle. La météo, l’heure de la journée ou, littéralement, n’importe quoi d’autre !
Vous savez, parfois, les étoiles s’alignent et parfois, tout le monde est en mode « Netflix and chill » au lieu de faire du shopping.
Cela dit, vous pouvez prendre des mesures pour vous assurer que votre expérience se déroule complètement à l’écart des autres facteurs internes. ;
Par exemple, vous n’avez certainement pas envie de tester votre page de prix durant une vente du Black Friday, à moins que vous ne vouliez que vos résultats ressemblent à un plat de spaghetti en désordre.
C’est le genre d’ajustement qui pourrait bien fausser vos données.
De même, ne lancez pas plusieurs tests sur la même page en même temps. Ils pourraient s’entrecroiser et transformer vos conclusions en un casse-tête.
Pensez à la clarté, comme lorsqu’on veut deviner le contenu d’un pot de confiture : trop de saveurs mélangées et on est perdus !
Idées de Test A/B
Hourra, vous avez maintenant tout ce qu’il faut pour lancer vos expériences d’optimisation de taux de conversion.
Voici maintenant 10 idées éprouvées et efficaces que vous pouvez emprunter pour votre prochain projet d’optimisation du taux de conversion (CRO).
1. Faites paraître le coût perçu plus bas en reformulant vos prix
Si vous proposez un produit que la plupart des gens ou des entreprises peuvent facilement se procurer, faites-en votre point de vente.
Pas besoin de crier sur tous les toits que votre prix est bas. Réfléchissez simplement à une manière différente de l’exprimer. Par exemple, disons que votre produit équivaut à deux petites tasses de café.
Renoncer à 5€ semble un investissement plus lourd que de se passer de deux tasses de café.
De même, cadrez le prix de vos forfaits mensuels en coût « par jour » pour que le prix perçu paraisse plus léger qu’il ne l’est vraiment.
2. Ajoutez des indices visuels pour attirer l’attention sur votre bouton d’appel à l’action
Il existe un principe en photographie et en art appelé « lignes directrices », qui consiste à structurer la composition de manière à diriger naturellement l’œil humain vers le point d’intérêt. On peut réutiliser cette technique pour optimiser vos pages de destination et attirer plus d’attention sur vos CTA.
Voici quelques indices visuels que vous pouvez essayer :
- Votre image peut inclure une personne qui regarde ou pointe vers votre bouton d’appel à l’action.
- Ajoutez une flèche pointant vers votre bouton. C’est audacieux et direct, mais ça fonctionne, tant que cela s’intègre dans votre design.
- Vous pouvez inclure un objet qui fait face au bouton, créant ainsi une ligne directrice.
3. Mettez en avant le nouveau prix par rapport à l’ancien
Un hack qui a fait ses preuves et qui fonctionne à tous les coups. Grâce à l’effet d’ancrage, les gens se basent souvent sur la première information qu’ils reçoivent concernant le prix d’un produit.
Pour situer le tout, présentez vos prix originaux sur votre page de tarification, barrés, avec les prix mis à jour à côté. Ce qui se passera, c’est que les gens percevront votre nouveau prix comme étant « moins cher ». Un peu comme cette dernière paire de chaussures en vente – comment y résister ?
4. Cadrez votre texte autour de l’aversion à la perte
Comme l’a enseigné l’économie comportementale, les gens détestent perdre quelque chose plus qu’ils n’aiment gagner le même bénéfice. Donc, au lieu de souligner que vos utilisateurs économiseront X heures ou X montants d’argent avec votre produit, insistez sur ce qu’ils éviteront de perdre : ce même temps ou cet argent. Après tout, qui aime voir s’évaporer des opportunités comme un bon sandwich laissé de côté pendant un pique-nique ?
5. Utilisez des notifications de preuve sociale
Vous souhaitez montrer à vos visiteurs que vous êtes le roi du marketing ? Mettez en avant des notifications qui exhibent des preuves dynamisantes.
Voici quelques exemples qui pourraient faire briller les yeux de vos clients :
- « 300 personnes se sont inscrites à notre webinaire ces 7 derniers jours. »
- « 50 marketeurs de croissance ont acheté ce cours hier. »
- « 70 voyageurs fréquents regardent ces billets en ce moment. »
Il existe des outils sur le marché qui peuvent enregistrer ces données et les afficher sur votre site (pensez à proveSource, Nudgify, ou WiserNotify). Bien sûr, vous pouvez improviser sans outils tiers, mais à vos risques et périls si vous avez peur des API et du JS. Utiliser un outil dédié donne une claque à l’idée que vos données sont vérifiées.
Je ne vais pas vous mentir, on peut toujours tricher un peu avec les chiffres, mais ça ne va pas faire un bon pot pourri, croyez-moi !
Quelques conseils supplémentaires :
- Ne soyez pas trop personnel (laissez tomber les détails comme « Jean Dupont du Royaume-Uni », ça nuit à la vie privée).
- Montrez une seule notification par page, et une seule fois : si ça ne marche pas, tant pis ! Ne soyez pas le voisin collant qui passe sa tête par-dessus la clôture à chaque instant.
6. Utilisez l’effet leurre pour vos packages de prix
Imaginez que vous présentez une option premium qui a l’air aussi chère qu’un billet pour la Lune. À côté de ça, votre package moyen aura l’air d’une super affaire. Et inversement, vous pouvez rendre votre package de base aussi minimaliste qu’un selfie mal cadré pour mettre en avant votre vraie offre.
En résumé, si vous proposez plusieurs plans tarifaires, placez toujours votre meilleure offre au milieu – c’est comme le sandwich à la truffe au milieu des frites ! Réorganisez vos packages façon à ce qu’une offre soit clairement meilleure que les autres.
7. Utilisez l’effet de défaut pour vendre des services supplémentaires
Encore un petit coup de pouce basé sur la psychologie. Vous savez, les gens adorent le confort de la facilité… donc, quand il s’agit de choisir, ils ont tendance à opter pour l’option par défaut. Alors si vous souhaitez promouvoir des services supplémentaires, servez-vous de cet effet à votre avantage.
Prenons un exemple qu’on connaît tous : la dernière fois que vous avez acheté un billet d’avion, vous avez remarqué combien de trucs supplémentaires (repas à bord, passage prioritaire, bagage supplémentaire…) étaient déjà cochés par défaut, n’est-ce pas ?
Vous pouvez être celui qui décoche tout, mais avouons-le, la plupart des gens n’ont pas cette force de volonté.
Utilisez cette technique avec sagesse, car le but est de séduire, pas de jouer au vendeur insistant !
8. Ajoutez un texte complémentaire sous votre bouton CTA pour réduire la friction
Quand vous poussez vos visiteurs à passer à l’action – quelle est la chose #1 qui peut les retenir ?
L’hésitation à fournir des détails de carte bancaire, la peur que le processus de paiement prenne trop de temps, ou encore un engagement à long terme sont autant de doutes qui peuvent assombrir l’esprit de vos prospects comme un nuage d’orage.
Alors, qu’est-ce que vous attendez ? Mettez une petite ligne de texte sous votre CTA principal pour apaiser ces craintes. Voici quelques exemples savoureux :
- Si vous proposez un essai gratuit sans carte de crédit requise – faites-le savoir, c’est comme une promesse sans engagement !
- Si vous offrez une consultation gratuite – indiquez qu’il n’y a aucune obligation de votre côté.
Petite note : pas besoin de coller ce texte sous le bouton, mais souvent, c’est la meilleure pratique, car ça associe le point de friction à un point d’action.
9 Mettez en avant vos garanties au-dessus de la ligne de flottaison et insistez sur l’absence de risques
Comme nous tendons tous à privilégier les produits sans risque, pourquoi ne pas en profiter ?
Si vous proposez une quelconque forme de garantie (par exemple, garantie de remboursement, garantie de satisfaction, garantie de délai de livraison) – assurez-vous de l’inclure juste au-dessus de la ligne de flottaison.
Ces filets de sécurité sont de véritables déclencheurs de conversion – faut que votre audience les remarque immédiatement, comme une promo flashy sur les réseaux sociaux !
10 Mettez en avant un partenaire de confiance qui a amené le visiteur sur votre site
Si votre trafic provient d’un site d’évaluation, d’un partenaire marketing, ou de tout tiers de confiance – pourquoi ne pas le mentionner sur votre page d’atterrissage ?
Ajoutez un petit « badge » dans votre section vedette qui pourrait dire quelque chose du genre :
- En collaboration avec XYZ
- Sélectionné par XYZ
- Partenaire de XYZ
- Soutenu par XYZ
De cette manière, vos prospects uniront leur cœur à votre boutique avec le partenaire qui les a conduits jusqu’à vous. Comme un bon vieux couple d’amis qui se présentent l’un à l’autre !
Note :
Pensez à toujours demander la permission de vos partenaires pour les mentionner ou utiliser leurs logos. Et, bien entendu, évitez cette technique pour référencer des canaux publicitaires comme Facebook ou Google. Les géants se moquent un peu de vos affaires, soyons honnêtes !
Bonus – Chaque fois que vous lancez une promotion, mettez-la sous les projecteurs !
Quand vous faites une vente, il est crucial que tout le monde soit au courant !
Sinon, c’est un peu comme crier dans le vide et espérer que quelqu’un vous entende.
Voici quelques astuces pour attirer plus d’attention sur votre promo sans défigurer votre page d’accueil :
- Ajoutez une barre de notification en haut ou en bas de votre page, un peu comme un bandeau lumineux sur les Champs-Élysées qui dit « Venez, on brade tout ! ».
- Utilisez votre chat en direct pour afficher une petite bannière de notification. C’est comme le petit oiseau qui vient vous chanter, « Hey, n’oublie pas notre offre spéciale ! ».
- Affichez un petit pop-up avec le code promo sur votre page de paiement. C’est un peu comme le dernier carton de chocolat dans le frigo – on ne peut pas le rater !
Découvrez +30 autres idées de Test A/B pour booster votre taux de conversion dans cet article.
Choses à éviter
Maintenant que vous avez une bonne base et plein d’idées pour lancer des expériences de CRO sur votre site web, il y a quelque chose d’autre que vous devez savoir.
Il existe une liste exhaustive de techniques qui ont été trop utilisées dans le passé et, dans la plupart des cas, elles finiront par agacer votre audience plus que toute autre chose.
Attention, il y aura beaucoup de marketers qui ne seront pas d’accord avec moi, et c’est tout à fait normal.
Les exemples que je vais vous présenter sont généralement mal vus, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne fonctionneront pas pour vous.
En d’autres termes, faites comme bon vous semble, mais voici ma liste des techniques d’optimisation de taux de conversion (CRO) à éviter.
Notifications de navigateur
Soyons honnêtes – dans la plupart des cas, les notifications de navigateur sont ennuyeuses et se rapprochent du spam. À moins que vous n’ayez un cas d’utilisation très spécifique (comme les sites d’actualités), il est préférable de les éviter complètement. Pensez un peu à ça : qui a vraiment envie d’être dérangé par une alerte à la minute où on essaie de boire un café tranquille ?
Pop-up d’inscription à la newsletter
C’est probablement le point le plus discutable de tous. Vous avez sûrement entendu beaucoup d’histoires sur les ‘Exit Pop-up’ qui augmentent les taux de conversion, et c’est vrai – cela peut arriver.
Pourtant, la plupart des pop-ups (surtout ceux qui vous demandent de vous abonner à la newsletter) font plus de mal que de bien.
Imaginez que vous soyez en train de lire quelque chose d’important et qu’un pop-up vous hurle « Inscrivez-vous maintenant ! » – pas vraiment l’expérience dont vous rêviez, n’est-ce pas ?
Vidéos en lecture automatique avec son
Si vous avez une vidéo quelque part sur votre page, assurez-vous qu’elle soit muette par défaut. Si vous essayez d’attirer l’attention des gens sur le web avec du son – réfléchissez-y à deux fois.
Les gens peuvent être au bureau, ils peuvent naviguer sur le web pendant que leur partenaire dort, et leur volume pourrait être à fond – la dernière chose qu’ils veulent entendre, c’est une vidéo qu’ils n’avaient jamais prévu d’écouter. Un peu comme une alarme de réveil à 3 heures du matin, personne ne l’aime !
Trafic bon marché pour constituer un échantillon
Lorsque vous testez une nouvelle idée prometteuse, il est tentant de constituer votre échantillon avec du trafic bon marché.
Bien sûr, pousser du trafic ou envoyer des cold emails coûte beaucoup moins cher que LinkedIn, Facebook ou Google Ads, mais vous sacrifierez la qualité des leads.
Réalisez vos tests sur un public ciblé, et ne poursuivez pas des chiffres de trafic élevés juste parce que c’est bon marché.
Vous finirez probablement avec des milliers de visiteurs aléatoires et quelques soumissions de formulaire douteuses.
Jeux de roulette et autres techniques de jeux d’argent
Récemment, j’ai vu pas mal de blogs avec un jeu de roulette pour gagner un prix gratuit (comme l’accès à leur chat privé ou une copie de leur ebook).
C’est triste à voir, car la plupart des gens associent ces jeux de roulette et similaires à des jeux de hasard (et à des risques), et ce n’est probablement pas l’image de marque que vous souhaitez véhiculer (à moins que vous ne gériez un casino en ligne).
Mon opinion est : restez loin de toute tactique de conversion qui est (même vaguement) liée aux jeux d’argent.
Analyse des résultats de l’expérience
Avant de tirer les rideaux sur votre expérimentation CRO et de vous envoyer en l’air avec des confettis, prenons un moment pour réfléchir ensemble, d’accord ?
Attachez vos ceintures, nous allons plonger dans quelques considérations statistiques qui vont vous aider à évaluer la solidité de vos résultats.
Avez-vous atteint une taille d’échantillon adéquate ?
La taille de l’échantillon, c’est un peu comme le plat principal d’un bon repas : sans ça, il ne reste que des amuse-bouches sans goût !
Prenons un exemple : imaginons que vous ayez 20 visiteurs et 2 conversions un jour donné – hop, ça nous fait un taux de conversion de 10%.
Le lendemain, votre site web attire 25 visiteurs et, tadam, 6 conversions – voilà un taux de conversion qui frôle les 25%.
Cool, non ? Mais attention, est-ce que c’est vraiment une amélioration de 15% ? Non, pas du tout ! Ça pourrait très bien être le fruit d’un coup de chance ou d’un groupe de visiteurs qui avait juste soif de vos produits.
Alors, quelle est la taille d’échantillon parfaite ?
Je n’ai pas de recette miracle, ça dépend de votre niche et du taux de conversion. Mais un bon point de départ est d’avoir au moins 2 000 visiteurs pour chaque variation de votre test. Ça devrait donner un peu de poids à vos résultats.
Oh pour ceux qui se demandent comment j’ai obtenu ces ces pourcentages, voici la formule pour calculer vos taux de conversion :
Vos résultats ont-ils passé le test de la « signification statistique » ?
En gros, ça vous garantit que vos résultats ne sont pas le fruit du hasard. Cela repose largement sur la taille de l’échantillon et la présence d’éléments hors norme, entre autres critères.
La bonne nouvelle, c’est que la plupart des outils de CRO (optimisation du taux de conversion) calculent ça pour vous. Sinon, pas de panique, il existe également des calculateurs autonomes pour cela.
En général, un niveau de confiance de 95% ou plus est considéré comme statistiquement significatif – mais rien n’est figé dans le marbre. Vous pouvez choisir d’opter pour un seuil plus bas (90%) ou plus haut (99%) selon le niveau de risque que vous êtes prêt à prendre.
Cependant, je vous conseillerais de ne pas descendre en dessous de 90% de niveau de confiance. Parce que là, vous risquez de tomber dans le piège où vous accepteriez un résultat défectueux. Et croyez-moi, ça, c’est comme prendre un raccourci dans une course de relais : ça finit souvent par vous coûter très cher.
Y avait-il des valeurs aberrantes dans vos données ?
Prenons un exemple : vous pourriez découvrir que le trafic d’un canal particulier a fait exploser vos résultats, illuminant votre tableau d’analyse comme un feu d’artifice, tandis que les autres… eh bien, ils restent là, un peu dans l’ombre.
Imaginez que la majeure partie de votre trafic provienne des annonces Facebook et des recherches organiques. Vous avez lancé un test sur ces deux audiences en même temps et, oh surprise ! Les visiteurs via vos Facebook Ads ont des conversions qui grimpent en flèche, alors que les visiteurs organiques ? Pas tellement.
Utiliser votre A/B test ou votre page d’atterrissage sur le segment de trafic le plus prometteur, plutôt que sur l’ensemble du trafic, est une décision judicieuse.
Vous vous assurez non seulement que vos efforts sont bien orientés, mais vous éliminez aussi le risque de valeurs aberrantes qui pourraient fausser vos données. On ne veut pas que ces petites bêtes viennent déformer la réalité, n’est-ce pas ?
Et ça peut aussi marcher dans l’autre sens – vous ne voyez aucune augmentation notable des conversions et vous concluez avec déception que votre initiative n’a pas porté ses fruits.
Mais attendez, ce qui a peut-être vraiment eu lieu, c’est qu’un segment de trafic particulier a connu une chute vertigineuse des conversions, vous poussant à croire que l’expérience était un échec. En supprimant cette valeur aberrante de votre jeu de données, qui sait, vous pourriez découvrir que votre initiative a fonctionné à merveille !
Donc, si vous réalisez un test sur un large public pour obtenir une grande taille d’échantillon, assurez-vous de décomposer ces données et de rechercher des motifs individuels. Et si nécessaire, n’hésitez pas à répéter le test pour des segments d’audience spécifiques.
Votre test a-t-il duré suffisamment longtemps ?
Le framework idéal d’un expérience CRO est largement basé sur le nombre de jours ou de semaines qu’il faudra pour obtenir des résultats statistiquement significatifs.
Pour les sites à fort trafic, une semaine peut suffire, tandis que pour les sites à faible trafic, cela peut prendre des mois. C’est un peu comme faire mariner une viande : il faut donner le temps au temps !
Cependant, en théorie – faites en sorte de faire durer votre expérience au moins deux semaines, même si vous pouvez collecter beaucoup de données plus tôt. En laissant votre expérience tourner un peu plus longtemps, vous réduisez certaines des variables aléatoires (comme le jour de la semaine, l’heure, les jours fériés) qui, autrement, auraient pu influencer le résultat.
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Conclusion
Et voilà – vous êtes arrivé à la fin de ce guide. J’espère qu’à ce stade, vous avez assimilé tout ce qu’il faut pour lancer des expériences de CRO (optimisation du taux de conversion) à succès et naviguer avec assurance à travers la jungle du CRO.
Que vous souhaitiez augmenter vos ventes, vos inscriptions ou votre taux d’engagement, j’espère que les pratiques présentées ici vous fourniront des conseils suffisants pour atteindre cet objectif.
Rappelez-vous que l’optimisation du taux de conversion n’est pas un projet ponctuel, mais un véritable marathon ! Un processus continu qui nécessite des tests réguliers, une mentalité ouverte et, bien sûr, une bonne dose de dévouement.